Structure

WP2 . Expériences de changement climatique incluant des événements extrêmes.

2.1.1 Scénario A2 (2050) sans extrêmes

• Expérience à l’air libre combinant sécheresse, réchauffement de 3°C et enrichissement en CO2

2.1.2 Expérience multisites avec extrêmes

• Expérience in-situ à l’air libre combinant sécheresse et réchauffement de 3°C (scénario 2050) avec ou sans extrêmes
• Un événement extrême appliqué en Juillet 2009 de magnitude égale à celle de 2003 ou à celle projetée en 2050
• Exclusion de pluie : rideaux Réchauffement : câbles chauffants

2.1.3 Expérience avec/sans extrêmes (chaleur, sécheresse) avec ou sans enrichissement en CO2

• Macrocosmes : monolithes de prairie (5 m2) prélevés à Theix. Scénario 2050 : réchauffement, pluviométrie
• Un événement extrême est appliqué. Suivi des bilans C et eau, , avec ou sans enrichissement en CO2

Les objectifs de l’Ecotron sont de permettre l’étude de l’impact des forçages climatiques et anthropiques sur les flux de matière et d’énergie des écosystèmes. L’Ecotron est donc un instrument de conditionnement de l’environnement autour des écosystèmes considérés, mais aussi et surtout un instrument d’étude du fonctionnement de ces écosystèmes. Cette étude du fonctionnement revêt deux aspects: d’une part la mesure en continu des flux de matière et d’énergie et d’autre part la réponse des organismes et des populations et leur rôle dans le contrôle de ces flux. Ces organismes et populations pourront être étudiés soit insérés dans leur écosystème complexe habituel, soit dans des écosystèmes simplifiés ou en isolation. L’importance de la réponse physiologique (plastique) et évolutive des organismes dans la réponse globale des écosystèmes justifie des équipements permettant de travailler non seulement à l’échelle de l’écosystème et des populations, mais aussi à celle des individus. L’Ecotron se positionne donc comme un instrument participant à l’émergence d’une Ecologie Intégrative où les aspects fonctionnels et évolutifs interfèrent à différentes échelles. Au même titre que les végétaux, la faune et les microorganismes du sol jouent un rôle majeur dans la régulation du fonctionnement des écosystèmes, mais ils sont généralement plus difficilement accessibles, identifiables et étudiés. Un effort particulier doit être fait au niveau équipement pour favoriser la prise en compte de ces organismes édaphiques.